Notre Internet est de retour, donc je l'enverrai avant qu'il ne tombe à nouveau en panne.
Sylvie, je sais que tu traverses des moments extrêmement difficiles.
Il y a des gens gentils partout qui vous aideront. N'arrêtez pas de chercher. Vous les trouverez.
J'espère que cette pensée apportera un peu de paix dans votre cœur.
J'ai une foi personnelle mais je n'ai pas été dans une église depuis plus de deux décennies.
Tout le monde dans ma famille est athée, donc je comprends et accepte les athées.
Certaines personnes choisissent d'avoir la foi que nos esprits ne meurent jamais.
Ils voyagent simplement vers un autre endroit. Que pensez-vous de cette notion ?
Si vous le souhaitez, vous pouvez écrire sur votre foi personnelle. J'accepterai tout ce que vous direz. Je n'imposerai pas mes convictions. C'est mal de dire à qui que ce soit ce qu'il faut penser, je crois.
Le fait d'écrire vos pensées est très thérapeutique - cela vous aide à guérir. En outre, cela peut aider à clarifier vos croyances pour vous-même.
Toute personne qui subit une perte comme la vôtre a de la difficulté à comprendre la perte et à l'accepter. Votre réaction est parfaitement normale.
Oui, comme vous le dites, "La vie peut être cruelle". Parfois, nous ne pouvons pas trouver de réponses. Mais cela ne nous empêche pas de nous poser des questions, encore et encore. Encore une fois, ces pensées sont normales.
Vous voudrez peut-être demander à votre psychothérapeute de vous aider à accepter la réalité de la mort d'Yves. Même si c'est difficile à faire, c'est une partie nécessaire de votre processus de guérison.
Sylvie, l'une des choses les plus importantes que vous ayez écrites est « J'avance lentement ». Cela me donne une grande confiance en votre avenir!
Certaines personnes restent « coincées » dans leur deuil et ne peuvent pas aller de l'avant. Cette situation est si difficile et si difficile à supporter.
Dire que vous "avancez lentement" est une bonne chose. Le maître mot est « bouger ». Votre psychothérapeute vous accompagnera tout au long de votre progression.
Parler à Yves est une chose très saine à faire. Vous poursuivez une relation avec lui même s'il n'est pas physiquement présent.
Il est dit: "Même si nous ne pouvons pas entendre une réponse audible, cela ne signifie pas qu'ils ne peuvent pas nous entendre." Que pensez-vous de cette déclaration, Sylvie ?
Vous avez dit : « J'essaie de bien faire les choses pour qu'il soit heureux avec moi. Encore une fois, c'est une réponse très saine.
Croyez-vous que de quelque part, Yves veille sur vous ?
Pensez-vous que le plus important pour Yves est qu'il veuille que vous retrouviez votre bonheur ?
Je vois que tu repenses aux moments heureux que tu as partagés à moto avec Yves. Revivre des souvenirs heureux est une très bonne façon de faire face à votre chagrin. Remplacer les pensées tristes par des souvenirs heureux.
Quand tu décris Yves, ça me donne envie de le connaître. Il a l'air d'être un homme très gentil.
Vous dites que vous vivez dans un petit village et vous vous en sentez bien. Nous aussi vivons dans un petit village.
J'ai souvent pensé que plus la ville était petite, plus les gens étaient gentils. Es-tu d'accord, Sylvie ? Si c'est le cas, vous trouverez des gens sympathiques qui sauront vous réconforter.
Vous avez dit à propos d'Yves : « Nous étions un ». Je comprends pourquoi sa mort est si dure pour toi. Ma femme et moi sommes mariés depuis 53 ans. Si je la perdais, je chercherais de nombreuses personnes aimables pour me soutenir. Je ne sais pas comment je pourrais faire face. Mais d'une manière ou d'une autre, je sais que (avec de l'aide) j'apprendrais à guérir.
Je suis si heureuse que tu aies une psychothérapeute, Sylvie. Utilisez-la pour poser vos questions.
N'oubliez pas que je ne peux pas répondre à vos questions - je ne suis pas un professionnel. Je ne suis qu'un bénévole au bon cœur et à l'écoute.
Mon rôle est d'être un "compagnon compatissant" pour les âmes blessées pendant une courte période sur leur chemin de guérison.
Que la paix soit avec toi Sylvie
- Ekim
22-09-20
Our internet is back on, so I will send this before it fails again.
Sylvie, I know that you are enduring extremely difficult times.
There are kind people everywhere who will help you. Don’t stop looking. You will find them.
I hope that this thought brings a small measure of peace to your heart.
I have a personal faith but I have not been to a church in over two decades.
Everyone in my family is atheist, so I understand and accept atheists.
Some people choose to have faith that our spirits never die.
They just travel to another place. What do you think of this concept?
If you want, you can write about your personal faith. I will accept whatever you say. I will not impose my beliefs. It is wrong to tell anyone what to think, I believe.
The act of writing out your thoughts is very therapeutic – it helps you to heal. Also, it can help to clarify your beliefs to yourself.
Everyone who suffers a loss like yours has difficulty understanding the loss and accepting the loss. Your reaction is perfectly normal.
Yes, as you say, “Life can be cruel”. Sometimes we cannot find answers. But that does not stop us from asking questions, over and over. Again, these thoughts are normal.
You might want to ask your psychotherapist to help you accept the reality of Yves’s death. Even though it is difficult to do, it is a necessary part of your healing process.
Sylvie, one of the most important things that you wrote is “I'm moving slowly.” This gives me great confidence in your future!
Some people remain “stuck” in their grief and cannot move forward. This situation is so difficult and so hard to endure.
Saying that you are “moving slowly” is good. The key word is “moving”. Your psychotherapist will work with you as you move forward.
Talking to Yves is a very healthy thing to do. You are continuing a relationship with him even though he is not physically present.
It is said, “Even though we cannot hear an audible answer, doesn’t mean that they cannot hear us.” What do you think of that statement, Sylvie?
You said, “I try to do things well so that he is happy with me.” Again, this is a very healthy response.
Do you believe that from somewhere, Yves is watching over you?
Do you think that the most important thing to Yves is that he wants you to regain your happiness?”
I see that you are thinking about the happy times that you shared motorcycling with Yves. Reliving happy memories is a very good way to deal with your grief. Replacing sad thoughts with happy memories.
When you describe Yves, it makes me wish that I had known him. He seems like a very nice man.
You say that you live in a small village and you feel good about that. We, too live in a small village.
I have often thought that the smaller the town, the nicer the people. Do you agree, Sylvie? If so, you will find friendly people who will comfort you.
You said about Yves, “We were one.” I see why his death is so hard for you. My wife and I have been married for 53 years. If I lost her, I would be looking for many kind people to support me. I don’t know how I could cope. But somehow, I know that (with help) that I would learn how to heal.
I am so happy that you have a psychotherapist, Sylvie. Use her to ask your questions.
Remember, I cannot answer your questions – I am not a professional. I am merely a volunteer with a kind heart and a willingness to listen.
My role is to be a “compassionate companion” for hurting souls for a short time on their journey of healing.
May peace be with you, Sylvie
- Ekim