Il est parfois difficile de savoir pourquoi les gens réagissent comme ils le font vis-à-vis de leur maladie. Peut-être qu’il y a beaucoup qui se passe chez votre ami qui ne parait pas à l’extérieur.
Il peut ne pas sembler être en déclin rapide, mais peut se sentir les changements à l’intérieur. Ces changements peuvent être la douleur, la fatigue ou un manque d’appétit; et ces changements ne sont peut-être pas visibles. Il peut sentir que quelque chose va se passer et qu’il ne lui reste que peu de temps. Ce sens peut être promu par les sentiments, les symptômes ou même un désir de discuter les questions difficiles tant qu’il y a encore l’occasion de le faire.
Il peut aller bien, considérant le diagnostic, mais quelque chose peut vite arriver qui changera la situation. Ce sera peut-être une infection, un caillot de sang au poumon, les problèmes avec les organes tels les reins ou une autre complication. Il peut choisir de ne pas faire traiter cette complication, sachant que cela pourrait bien hâter son déclin.
Peut-être aussi que votre ami a eu des renseignements de son équipe des soins médicaux qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps. Il ne pourrait peut-être pas en partager les détails, donc il parle de la mort de façon à vous y préparer.
Vous devriez peut-être demander à un votre ami pourquoi il pense être près de la fin. Peut-être voudra-t-il vous partager ses raisons? Sinon, il n’y a pas de mal à le lui demander. Ainsi vous le laissez savoir ce que vous voyez, et que cela ne semble pas concorder avec ce qu’il dit. Quand on a une maladie terminale, il est raisonnable de s’attendre au pire tout en souhaitant le mieux.
Il y a une ligne directrice aux soins palliatifs appelée ‘l’élan de changement’ qui donne un sens à la vitesse progressive de la maladie. Quand quelqu’un éprouve des changements d’un mois à l’autre, cette personne a encore des mois à vivre. Quand une personne les éprouve d’une semaine à l’autre, il lui reste des semaines. Quand les changements arrivent à tous les jours, les jours sont comptés et d’une heure à l’autre, le malade n’a que quelques instants à vivre. Ce n’est qu’une tendance générale; il y a toujours la possibilité de changements inattendus.